L’impact de la psychologie sur les cheveux
On dit souvent que l’intestin est le deuxième cerveau et qu’il réagi en fonction de notre état mental. Les cheveux partagent également des caractéristiques de ce type. En effet, on remarque quand dans de nombreuses situations, les cheveux sont influencés par l’état d’esprit dans lequel on est. Découvrez comme le cerveau peut influencer notre pilosité.
Le stress provoque la chute des cheveux
La chute des cheveux est une des principales craintes des hommes comme des femmes concernant leur santé. Plusieurs facteurs peuvent provoquer un tel phénomène comme une alimentation déséquilibré ou une maladie particulière.
Paradoxale, l’angoisse peut augmenter le problème. En effet, le stress est un des facteurs qui peut accélérer la chute de cheveux. En cause, une hormone appelée dihydrotestostérone qui est fabriquée lorsqu’on est angoissé.
Cette hormone entraîne une augmentation de la fabrication de sébum : la séborrhée. Ce sébum vient bloquer le cheveu à la base en bouchant les racines.
Résultat, il fini par tomber et ne peut plus repousser au même endroit, provoquant une perte de volume dans les cheveux.
La trichotillomanie et la dermatomanie
Phénomène moins connu et plus rare : certaines personnes en proie à des troubles psychologiques peuvent somatiser par des gestes obsessionnels et compulsifs : les TOCs.
Parmi ceux-là, un touche les cheveux. Il s’agit de la dermatillomanie qui consiste à s’arracher les cheveux et les poils. Comme son nom l’indique, cela touche tout d’abord la peau : les victimes de cette pathologie passent leur temps à inspecter leur peau ainsi que leur cuir chevelu. Dans ce 2nd cas, on parle de trichotillomanie.
Dans la durée, cela peut provoquer une chute des cheveux. Malgré la conscience d’attaquer son propre corps, les personnes continuent de se gratter et se frotter le cuir chevelu, entraînant inexorablement une perte de volume capillaire.
Cette pathologie peut dans certain cas plus grave conduire à une hospitalisation. Elle doit à minima être prise en charge dans le cadre d’une thérapie avec un médecin et un spécialiste de la santé mentale comme un médecin.
Le choc psychologique et la pelade
La vie nous joue parfois des tours assez intenses. Il arrive, lorsqu’on est confronté à un choc ou un traumatisme, d’être victime d’un phénomène particulier au niveau de la chevelure : une pelade. Ce terme désigne une chute de cheveux. Mais celle-ci est spécifique du fait que c’est par plaques entières que l’on observe les pertes de pilosité.
Résultat, la personne se retrouve avec des plaques chauves sur le crâne.
Les mécanismes derrière ce phénomène sont les suivants : en réponse au choc, le corps va mettre en place des processus de défense dont des anticorps qui seront produits en grande quantité.
Ces derniers vont provoquer au niveau d’une zone du crane qui sera particulièrement affectée des chutes de cheveux.
Les anticorps concernés mettent généralement plusieurs mois à agir. Cela signifie que la pelade peut s’observer de nombreuses semaines après le choc.
Généralement, les cheveux repoussent ensuite sans qu’il ne soit nécessaire d’intervenir bien qu’il soit conseillé de prendre en charge avec un psychologue un choc de cette ampleur.